En eaux troubles
C’est un roman de funambule dont on ne sait s’il va basculer dans l’insoutenable légèreté d’être ou dans la tragédie irrémédiable. Pourquoi Alda, bourgeoise belle comme la nuit, mariée et mère de famille, a-t-elle invité dans sa maison de Provence le jeune Louis, apprenti écrivain surgi de nulle part, et sa starlette de fiancée ? Cherchez l’erreur, cherchez le leurre… l'auteure sait décrire les journées qui s’étirent sans fin dans un ennui voluptueux, la chaleur qui nimbe chaque sentiment de fatalité, la gravité de deux tous petits garçons insouciants, mais pressentant que quelque chose de grave se joue sans eux.
« La Solitude des soirs d’été » est un drame à tiroirs plein de secrets et de fêlures. On pense à « Nuits d’été en Toscane », d’Esther Freud, et aussi au beau film qu’on pourrait tirer de ce roman faussement sage.
Olivier de Lamberterie
La solitude des soirs d’été », d’Anaïs Jeanneret (Albin Michel, 231 p.).
Source : Elle, 12 juillet 2013
Voir aussi : Anaïs Jeanneret, la solitude des soirs d'été, romans Anaïs Jeanneret
« La Solitude des soirs d’été » est un drame à tiroirs plein de secrets et de fêlures. On pense à « Nuits d’été en Toscane », d’Esther Freud, et aussi au beau film qu’on pourrait tirer de ce roman faussement sage.
Olivier de Lamberterie
La solitude des soirs d’été », d’Anaïs Jeanneret (Albin Michel, 231 p.).
Source : Elle, 12 juillet 2013
Voir aussi : Anaïs Jeanneret, la solitude des soirs d'été, romans Anaïs Jeanneret